DOPAGE (1). Le tribunal arbitral du sport, à Lausanne, a réduit hier de deux mois et demi la suspension du cycliste Richard Virenque, qui, en novembre, lors du procès Festina à Lille, avait avoué s'être dopé. Condamné en première instance à neuf mois de suspension, le Varois a obtenu de pouvoir recourir dès le 15 août prochain, le tribunal de Lausanne estimant qu'il avait déjà purgé une partie de sa peine avant le 1er février 2001, date de début de la sanction sportive. Le coureur français pourrait donc s'aligner début septembre sur la prestigieuse Vuelta, avant de disputer les championnats du monde. Encore faut-il que l'ex-Festina, sans employeur depuis le retrait de Polti la saison dernière, retrouve une équipe. Virenque a fait savoir sa déception hier, tant le coureur est attaché au Tour de France, disputé en juillet. Mais son agent Eric Boyer a fait savoir qu'il relançait aussitôt ses discussions avec deux équipes: «Cofidis et Jean Delatour». Le bijoutier, qui a déjà embauché son ami Laurent Brochard, ex-Festina lui aussi, attend la venue d'un nouveau sponsor pour s'offrir les services de l'ancien maillot à pois du Tour. Son budget actuel ne dépasse pas les 15 millions de francs (2,28 millions d'euros). Or Richard Virenque était payé 700 000 francs (106 000 euros) par mois chez Festina et Polti. Cofidis a, en revanche, fermement démenti hier son intérêt pour le coureur âgé de 31 ans, arguant que le sponsor nordiste avait fait le pari de «la jeunesse». Dès lors, Virenque