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Libération

Les boules lyonnaises

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A Moscou, Spartak Moscou- Olympique Lyonnais 1-1But pour Moscou: Parfenov (2e s.p.)Pour Lyon: Anderson (65e s.p.)
publié le 15 mars 2001 à 0h03

A l'aune européenne, le destin des clubs français ne tient qu'au mince et rare fil d'un exploit ponctuel. Ainsi en fut-il administré une nouvelle preuve hier soir à Moscou, où le Spartak a tenu Lyon en échec. Pour les Lyonnais, admirables de talents et de réussite la semaine dernière face au Bayern Munich, battu 3-0, la problématique était on ne peut plus simple. Pour accéder aux quarts de finale de la Ligue des champions, l'Olympique lyonnais devait l'emporter face à la lanterne rouge du groupe, déjà éliminée. Tout autre résultat était vain, qualifiant le Bayern et Arsenal. Dans l'euphorie du résultat face à Munich, cela semblait possible, sinon probable.

Assommé. La réalité du match d'hier, à un autre moment et un autre endroit, a annihilé tout espoir. A l'aise il y a une semaine, les Lyonnais sont si crispés que le défenseur central, Chanelet, ne voit pas quoi d'autre faire sur la première attaque moscovite que crocheter Boulatov dans la surface. Penalty dès la 2e minute, transformé par Parfenov d'un tir en pleine lucarne, à contre-pied de surcroît. Assommé, privé de ballons, l'OL subit la faible loi de son hôte. L'inspiration n'est pas plus présente à ce rendez-vous «historique» de Lyon. Au quart d'heure de jeu, Anderson, souvent si astucieux et fin, ne sait rien faire d'autre que tirer en force sur le gardien lors d'une des rares ripostes lyonnaises (15e) en première mi-temps.

En seconde période, un autre match jaillit des crampons lyonnais. Lyon, belliqueux en diable, mo