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Libération

Sanctions probables après les affrontements au Parc

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56 personnes ont été blessées mardi, lors de PSG-Galatasaray.
publié le 15 mars 2001 à 0h03

Le 21 mars, la commission de discipline de l'Union européenne de football (UEFA) se penchera sur les violences lors de la rencontre Paris SG-Galatasaray (2-0), mardi au Parc des Princes. Des sanctions sont à craindre (match perdu, amende, suspension du terrain...). L'affrontement entre supporters parisiens et turcs a fait 56 blessés (17 hospitalisés, dont 7 graves) et le match a dû être interrompu pendant plus de vingt minutes. Il apparaît qu'après un échauffement verbal, les supporters parisiens sont allés défier physiquement leurs homologues du Galatasaray.

Hier, la ministre de la Jeunesse et des Sports, Marie-George Buffet, a exprimé son «indignation», souhaitant que des sanctions soient prises. Contre qui? Les supporters identifiés? Les dirigeants imprévoyants? Mardi, pour ce match, classé à «hauts risques», 800 stadiers étaient en poste au Parc, tardivement remplacés par les CRS, qui ont fait le ménage à coups de grenades lacrymogènes.

Hier, le ministre turc des Sports, Fikret Unlu, assurait placidement: «Si personne n'a été tué, c'est parce que les Turcs ont conservé leur sang-froid.» Rapprochant ces incidents de la récente reconnaissance par la France du génocide arménien de 1915, la presse turque n'a pas fait dans la nuance. Le populaire Sabah affirmait hier que ces affrontements étaient dus à «des supporters français d'origine arménienne». Le libéral Milliyet, plus précis, assure que l'échauffourée a été provoquée par des militants arméniens et séparatistes du Parti d