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Libération

Le Paris Volley chez les grands d'Europe

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publié le 23 mars 2001 à 0h10

Aujourd'hui s'ouvre à la Halle Carpentier, à Paris, la finale à quatre de la Ligue des champions (la plus prestigieuse Coupe d'Europe). A 18 heures, l'équipe de Rome rencontrera le Paris Volley, puis les Italiens de Trévise seront opposés aux Grecs d'Olympiakos Le Pirée. La finale se jouera dimanche. Rappelons que le volley tricolore, qui a raté d'un rien la qualification pour le tournoi olympique de Sydney, demeure dans l'ombre de ses cousins de balle: les basketteurs sont devenus vice-champions olympiques à Sydney et les handballeurs viennent de remporter leur deuxième titre de champions du monde.

Nouveau-né. C'est le paradoxe de ce sport car l'état de santé des clubs n'est pas si mauvais qu'on le dit partout. Par exemple, le PUC (Paris Université Club) a terminé troisième de la Ligue des champions en 1998, année où est né le Paris Volley, fusion du PUC et du PSG. Trois ans plus tard, le Paris Volley se qualifie pour la plus relevée des finales continentales. Michel Rougeyron, le président, reconnaît que, «pour le Paris Volley, il s'agit d'une aventure extraordinaire» pour un club qui fait tout de même figure de nouveau-né. Il semble toutefois que cette progression soit à mettre au crédit de l'entraîneur canadien Glenn Hoag, ancien joueur de Pise, du PUC et de Fréjus. Il a pris en main l'équipe de la capitale et fait entrer deux Tchèques et trois Canadiens dans son six majeur. Hoag résume son état d'esprit: «Je leur demande beaucoup mais je me dois d'être également irréproc