Menu
Libération

Zen Saint-Denis

Article réservé aux abonnés
publié le 24 mars 2001 à 0h11

Un Roger Lemerre guilleret, mais toujours martial à l'entraînement, des Bleus sincèrement ravis de se retrouver pour plusieurs jours, des dizaines de journalistes japonais au bord du terrain (1)... A seize mois de la compétition, un parfum de Coupe du monde flottait ces jours-ci sur Clairefontaine, à l'approche de l'amical affrontement, samedi au Stade de France, entre la France et le Japon, l'un des deux pays organisateurs ­ avec la Corée du Sud ­ du Mondial 2002.

Une sorte de revue d'effectifs: entamé en début de semaine, ce rassemblement, qui concerne les Bleus, mais aussi les Espoirs et l'équipe de France A' (sorte de vivier pour l'équipe A), s'achèvera après la confrontation Espagne-France, mercredi à Valence. Autant de jours qui permettront au sélectionneur national et à son staff de faire le point sur l'état de santé des champions du monde, mais aussi sur les joueurs susceptibles d'intégrer leurs rangs.

Batterie de tests. «Contre l'Allemagne, nous avions eu seulement deux jours et pas le temps de discuter», rappelle Robert Pires. Cette fois, le temps n'a pas manqué. Notamment pour se consacrer au suivi médical institué sous Jacquet. Outre un contrôle antidopage inopiné, diligenté jeudi par le ministère de la Jeunesse et des Sports et concernant six joueurs, les 37 footballeurs des équipes A et A' se sont soumis à une batterie de tests (cardiaque, dentaire, hématocrite, diététique...) sous la houlette du médecin des Bleus, Jean-Marcel Ferret. Voilà qui n'est pas pour dép