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Lamouchi rentre en grâce

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Il n'était plus sélectionné depuis trois ans.
publié le 26 mars 2001 à 0h12

Trois ans. Trois ans qu'il n'avait pas endossé le maillot bleu. Samedi soir, Sabri Lamouchi, affublé du numéro 9 habituellement dévolu à Nicolas Anelka, a renoué avec le milieu. Sans dépareiller. Associé à Petit, puis à Vieira en seconde période, le Parmesan a pleinement participé aux offensives fluides et bien huilées de la troupe de Roger Lemerre. «Qu'il s'agisse de Petit ou de Vieira, c'est un régal de jouer avec eux», assurait-il à l'issue du match. La réciproque se vérifie. Voilà qui confirme, une fois de plus, que le système mis en place par le sélectionneur national autorise le remplacement d'une ou de plusieurs de ses pièces sans pour autant mettre en péril l'édifice.

Taxi et exil. «L'équipe de France était ma petite frustration», confiait Lamouchi avant la rencontre, évoquant de «mauvais souvenirs». Depuis un match nul en Suède (0-0), en avril 1998, il avait oublié ce qu'être sélectionné veut dire. Non retenu par Jacquet, juste avant la Coupe du monde, comme cinq autres joueurs (1) lors du fameux épisode dit «du passage des 28 aux 22», il avait quitté Clairefontaine nuitamment, en taxi. Et observé de loin les victoires au Mondial et à l'Euro 2000. «J'attendais une sélection depuis longtemps, mais elle n'arrivait pas.» Il lui aura fallu patienter jusqu'à ses 29 ans et son départ pour le Calcio. Champion de France l'an passé avec Monaco, il a rejoint, à l'intersaison, Lilian Thuram à Parme, où il s'est imposé comme titulaire. Il dit: «Depuis que je suis en Italie, il y