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Libération

Paris présente ses lieux de l'Olympe

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publié le 26 mars 2001 à 0h12

Bertrand Delanoë a inauguré son mandat de maire de Paris en accueillant hier, en fin d'après-midi à Roissy, les quinze membres de la commission du Comité international olympique (CIO) chargée d'évaluer les villes candidates à l'organisation des Jeux olympiques d'été 2008. Les membres de la délégation olympique concluent à Paris leur tournée des cinq villes encore en lice (outre Paris, Pékin, Osaka, Toronto et Istanbul). Ce n'est pas un hasard. Les promoteurs de la candidature parisienne avaient plaidé pour que la commission ne débarque pas en pleine campagne municipale et qu'ils aient un «vrai» maire comme interlocuteur. Autre avantage, même s'ils s'en défendent, ce calendrier permettrait à Paris de bénéficier de l'effet «dernière ville visitée».

Acquis. Car les rapports de la commission d'évaluation sont censés peser d'un poids certain lors de la désignation de la ville lauréate, le 13 juillet, lors de la session du CIO à Moscou. Après le scandale sur les affaires de corruption lors de l'attribution des Jeux d'hiver 2002 à Salt Lake City, l'institution olympique a voulu moraliser la désignation des villes olympiques. Fini, théoriquement, l'ère des petits cadeaux aux membres du CIO (qui pouvaient atteindre quelques centaines de milliers de dollars), les invitations, les bourses d'études aux enfants, les emplois accordés aux proches des olympiocrates. On ne pourrait désormais obtenir les Jeux olympiques que sur la base d'un dossier en béton.

En béton doré pour Paris, dont le do