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Libération

Deux ligues dans le même panier

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publié le 27 mars 2001 à 0h12

Les schismatiques du basket européen vont déposer le ballon. L'Euroligue, la coupe d'Europe dissidente, 100% privée-100% business, imaginée par l'Union des ligues européennes de basket (Uleb) et financée par le géant espagnol des télécoms, Telefonica, à hauteur de 35 millions de dollars par an, ne devrait pas survivre plus d'une saison. La fusion avec la Suproligue, la compétition officielle estampillée Fédération internationale de basket (Fiba) est annoncée. Des pourparlers se sont engagés entre la Fiba et l'Euroleague marketing, la société qui gère l'épreuve dissidente détenue à 70% par Telefonica, 25% par l'Uleb et 5% par Mediapro ­ qui gère notamment les droits télé du foot espagnol.

Seconde zone. La volonté de trouver un accord est réelle, selon Jean Bayle-Lespitau, président de la commission des compétitions européennes et mondiales à la Fiba: «Ce sont les grands clubs eux-mêmes qui ont voulu arrêter les frais. Les deux parties savent que ce n'était plus possible de continuer ainsi. Un compromis a été trouvé qui respecte les intérêts et les engagements de tous. Il faut maintenant que les assemblées générales des deux instances le valident.» Tous les responsables du basket européen sont d'accord: une élite européenne à 44 clubs (24 en Euroligue et 20 en Suproligue), c'est beaucoup trop. Les deux instances ont dû faire appel à des équipes de seconde zone pour boucher les trous. Pléthore de matchs sans intérêt, le dragon à deux têtes n'est pas viable.

Audience déçue. L'Euro