Valence envoyé spécial
Une visite sévèrement guidée. Pendant les trente-six heures qu'ont duré son déplacement à Valence, l'équipe de France a fait l'objet d'une constante surveillance de la part des services de sécurité espagnols. Dès leur arrivée à l'aéroport de la ville, mardi en début d'après-midi le décollage du vol 3410 d'Air France avait déjà été retardé d'une heure, à Roissy, par une fouille méthodique des bagages et de l'appareil , les champions du monde et d'Europe ont été protégés par un impressionnant dispositif policier. Et immédiatement accueillis par deux alertes à la bombe.
Bunker. Encadré par plusieurs camions et motos de la police, le car affrété pour les Bleus s'est déplacé jusqu'à leur résidence, le cinquième étage d'un grand hôtel du centre-ville, transformé en bunker et uniquement accessible aux policiers et à un nombre limité d'employés accrédités. Avant de conduire les joueurs, en fin d'après-midi, pour un entraînement sur la pelouse du stade Mestalla. Précédé par deux officiers espagnols de l'unité d'intervention spéciale de la police, Bixente Lizarazu descend du bus, marqué à la culotte par deux gardes du corps.
«Comme pour les autres équipes nationales venant jouer en Espagne, vingt-cinq agents de l'Unité d'intervention ont été affectés à la sécurité de la délégation française», déclarait Manuel Castilla, coordinateur de la sécurité des Bleus. Avant de préciser: «Pour Bixente Lizarazu, nous avons prévu un plan particulier.» Le défenseur basque du B