Limoges correspondance
Le tribunal de commerce de Limoges joue peut-être au docteur mais il n'est pas sûr qu'il arrive à sauver le club CSP Limoges d'une mort annoncée. Champion de France de basket l'an dernier, vainqueur de la coupe Korac mais rétrogradé la saison dernière, après avoir creusé 24 millions de francs de déficit en trois ans, selon les chiffres officiels, et placé sous administration judiciaire, l'actuel leader du championnat de France de Pro B (la deuxième division) veut croire au miracle. Même si les vieux démons finissent toujours par ressurgir. En témoignent les deux plans de reprise à l'étude en ce moment qui doivent permettre au club de survivre.
Et Didier Rose? Avant de se prononcer définitivement le 24 avril sur l'avenir du CSP, le tribunal de commerce entendait hier les deux candidats repreneurs: l'homme d'affaires Jean-Claude Perrin, dont les deux tentatives de reprise du club en fin de saison dernière avec le soutien de la municipalité, avaient raté, et le directeur du Centre (national) de droit et d'économie du sport, à Limoges, Jean-Pierre Karaquillo, président du CSP depuis un an. Dans les deux cas, c'est l'amour du sport qui guiderait les repreneurs pour rendre à Limoges son lustre d'antan, son rang de premier de France et de grand d'Europe. Avec, bien sûr, une gestion saine et transparente... Mais avec ou sans Didier Rose? Malgré neuf mises en examen dans l'affaire judiciaire qui secoue le Limoges CSP depuis janvier 2000, l'agent de joueurs le plu