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Libération

Mosley fait demi-tour sur les puces

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publié le 13 avril 2001 à 0h28

Imola envoyé spécial

Il y a un an, Max Mosley, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), s'était invité à Imola. Au cours d'un interminable monologue, Mosley avait violemment répliqué aux critiques de la Commission européenne, qui jugeait le système commercial et sportif de la F1 trop monopolistique. Depuis, les différends entre Bruxelles et le président de la FIA se sont aplanis. Mosley et Bernie Ecclestone, sur qui repose l'essentiel du business de la F1, ont accepté de faire quelques concessions. Outre cet aspect administratif, Max Mosley avait longuement développé ses préoccupations concernant la multiplication des systèmes électroniques à bord des F1 et surtout leur utilisation pour la gestion des moteurs. A l'époque, il avait tonné: «L'électronique, c'est le dopage de la Formule 1»! Avant de partir en guerre contre les puces des motoristes, en interdisant un certain nombre de systèmes considérés comme de l'assistance au pilotage.

Marche arrière. Un an plus tard, la FIA s'apprête à passer la marche arrière, après consultation du Conseil mondial et avec l'accord unanime des écuries. Dès lundi prochain, au lendemain du Grand Prix de Saint-Marin qui se dispute ce week-end à Imola, les électroniciens vont pouvoir se lâcher. L'antipatinage sera à nouveau autorisé, tout comme le contrôle du différentiel. La gestion électronique des moteurs va être élargie (réglages du papillon, de l'allumage et de l'injection du carburant, régime moteur). Mieux (ou pir