A quatre journées de son terme, le championnat de France de première division baigne dans l'imbroglio le plus total, pour ce qui concerne le bas du classement et la lutte pour le maintien dans l'élite. Avec en toile de fond la récurrente affaire gigogne dite des faux passeports. En proposant, jeudi, de donner match gagné à Toulouse contre Saint-Etienne, mais d'annuler les points de pénalité infligés aux Stéphanois, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) n'a pas clarifié les choses. Bien loin s'en faut.
Nouvelle procédure. Cette proposition de conciliation du CNOSF avait, a priori, reçu l'approbation des clubs, mais, vendredi matin, le Conseil fédéral de la Fédération française de football (FFF) a rejeté, par onze voix pour et une abstention, cette proposition. «Le Conseil fédéral a jugé la proposition de conciliation du CNOSF contraire à la morale sportive», a déclaré le président de la FFF, Claude Simonet, à la sortie de la réunion. C'est la première fois que la FFF rejette une tentative de conciliation émanant des juristes du CNOSF. Pour le patron du foot: «Il faut s'en tenir aux décisions de la commission fédérale d'appel.» Le 2 mars, cette commission, saisie par Saint-Etienne, avait enlevé sept points au club stéphanois. En revanche, l'Asse con servait le bénéfice de sa victoire sportive (1-0) contre Toulouse. Une nouvelle procédure, devant la juridiction administrative, va donc s'ouvrir.
Cette conciliation revenait à créditer Saint-Etienne de quatre poin