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Libération

Williams-BMW, un duo qui a du couple

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L'écurie britannique n'avait pas gagné depuis 1997
publié le 16 avril 2001 à 0h29

Imola envoyé spécial

Frank Williams, le patron de l'écurie éponyme, et Patrick Head, son directeur technique, n'avaient plus assisté à la victoire de l'un de leur pilote depuis plus de trois ans. C'était en 1997, l'année du triomphe de Jacques Villeneuve au championnat du monde au détriment de Michael Schumacher. C'est aussi après ce titre que Renault avait décidé de quitter la F1... Pour mieux y revenir cette année. Entretemps, Frank Williams a dû reconstruire son écurie et surtout trouver un nouveau motoriste. C'est en Allemagne, à Munich, que l'Anglais a déniché son bonheur, BMW. Le bilan de cette association est déjà plus qu'honorable. L'année dernière, ce nouveau duo s'était classé troisième du championnat des constructeurs derrière Ferrari et McLaren. Cette saison, Williams et BMW ont juré de faire mieux que d'arbitrer leur duel. La victoire qui s'est refusée au Colombien Juan Pablo Montoya, il y a deux semaines au Brésil, a fait les yeux doux hier à Ralf Schumacher.

Une «anomalie». Ce succès, le 104e de l'écurie anglaise, construit du premier au dernier tour, confirme les qualités de la monoplace, qui profitent également du retour de Michelin. Aujourd'hui, Frank Williams ne peut que se féliciter de ses choix. «Je n'ai pris aucun risque en m'alliant à Michelin. Dès que j'ai su qu'ils revenaient en F1, j'ai souhaité travailler avec les Français. Leur réputation et leur palmarès parlaient pour eux. Et puis chez Bridgestone nous n'étions que des clients, alors que nous somm