Sacré défi. Malgré le but d'avance acquis à la maison (2-1), les Gunners d'Arsenal étaient loin d'être favoris en allant chercher leur qualification pour une demi-finale de la Ligue des champions face à Valence. Jouer la gagne dans un stade espagnol n'est jamais une sinécure. Si les hommes de Wenger en doutaient, ils ont pu rapidement apprécier le menu hautement épicé que leur avaient concocté des Valenciens déchaînés. D'emblée, les joueurs d'Hector Cuper ont tout fait pour tuer d'entrée la rencontre. Ils ont cru y arriver une première fois à la 24e minute où seule une déviation miraculeuse, du bout des doigts, de Seaman lui permet de sauver son équipe. Une deuxième fois à la 38e, mais l'autorité du gardien anglais fait encore la différence. Comme prévu, avec cette multitudes de vaines attaques la vaillance des organismes s'étiole. La fin de la première période confirme les limites de ce football d'attaque. Les Anglais, qui ont beaucoup subi, retrouve de l'oxygène et le sens du jeu. Arsenal maîtrise la puissance de Valence. L'équilibre qui s'installe sur la pelouse se confirme à la reprise. A une percée d'Arsenal répond une attaque de Valence. Le combat est beau mais âpre. Subjugué lui aussi, l'arbitre oublie de distribuer quelques cartons ou de siffler certaines fautes. C'est au bénéfice du spectacle. Qui monte encore d'un cran après le but «qualifiant» venu de la tête de John Carew à la 75e, servi par Angloma. Valence a un pied en demi-finale. Et une ultime tentative de Th