C'est Monte-Carlo, le soleil, la terre battue et les Espagnols. C'est le tour de Sébastien Grosjean, Cédric Pioline, Jérôme Golmard et Arnaud Di Pasquale. Alors que les gros bras français du début de saison et de la campagne en Coupe Davis, Arnaud Clément et Nicolas Escudé, fatigués par leurs matchs marathon à Neuchâtel, contre la Suisse, ont été sortis au premier tour, ce sont des joueurs plus à l'aise sur l'argile qui ont pris le relais, hier, en remportant sans grosses frayeurs leur deuxième match du Masters, tous en deux sets. Vainqueur l'an dernier, Pioline s'est débarrassé de l'Australien Andrew Ilie (7-6, 6-2). Grosjean a battu le Tchèque Bohdan Ulihrach (7-5, 6-3). Jérôme Golmard s'est défait de l'Espagnol Albert Portas (6-4, 7-6). Et Arnaud Di Pasquale a gagné sa place en 8e de finale en battant un autre Espagnol, Alex Calatrava (6-4, 6-4).
«La terre battue, ça me gave, ça ne me fait pas marrer», avait lancé Clément, après sa défaite contre Jérôme Golmard. «Une défaite comme celle-là, ça m'incite à une seule chose: à arrêter tout de suite ma saison sur terre battue», avait dit Escudé, exécuté par le Suédois Magnus Norman.
Outsider. Di Pasquale, lui, a repris confiance, sur le sable rouge de la Principauté. Le médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Sydney arrivait pourtant à Monaco fragilisé, avec quatre maigres succès en 14 parties. Mais il a bien commencé son tournoi, en battant l'ex-numéro 1 russe Marat Safin au premier tour. «Quand je rentre sur le court, je ne