Lors des JO de Sydney, la voile française a chaviré, ne décrochant aucune médaille dans les onze disciplines au programme. Sept mois plus tard, la plupart des «voileux» tricolores font leur rentrée à l'occasion de la Semaine olympique de Hyères, dont les épreuves ont débuté hier. L'échec n'est pas oublié, mais on se rassure.
«Il n'existe pas de dysfonctionnement majeur. Le résultat de Sydney s'explique par une succession de détails.» C'est Philippe Gouard qui l'assure, le nouveau directeur technique national (DTN), nommé le 15 mars après la tempête post-JO qui fit passer par-dessus bord son prédécesseur, Guy Devaux, et cinq entraîneurs nationaux. «Je pense qu'après deux échecs, la voile française avait besoin d'un souffle nouveau, insiste Gouard qui, à 52 ans, a déjà participé à trois préparations olympiques (1984, 1988 et 2000). Pour lui, les «voileux» français «vont se remettre en question sur de nouveaux postes, en suivant des formations annexes et ils reviendront plus forts».
Incapacité. La mission de Philippe Gouard: retrouver le vent du succès pour Athènes 2004 et l'Olympiade qui suivra. Pour s'y atteler, le DTN s'est entouré d'un équipage qui, à la demande du ministère de la Jeunesse et des Sports, a tenté de déterminer les raisons de la déconvenue. Claire Fountaine pour la partie sportive, Pierre Dantin pour le management et Christian Target pour la préparation mentale en sont les principaux capitaines. Le rôle de ce dernier ne sera pas le moins important. Sydney a mis