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Libération

Le Calcio s'adonne à la nandrolone

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Davids et Couto sont mis en cause.
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publié le 25 avril 2001 à 0h35

L'un des Portugais qui fouleront ce soir la pelouse du stade de France, Fernando Couto, est une des «victimes» de l'épidémie de dopage à la nandrolone qui sévit actuellement dans le championnat italien. Couto, 31 ans, défenseur de la Lazio Rome, a été reconnu positif à ce stéroïde anabolisant. D'abord lors d'un contrôle à l'issue du match Fiorentina-Lazio (1-4), le 28 janvier, puis par une contre-expertise dont les résultats ont été rendus publics samedi. Couto, dont le dossier a été transmis à la commission antidopage du Comité olympique italien (Coni), risque jusqu'à seize mois de suspension. Il pourrait également être soumis aux sanctions pénales prévues par la nouvelle loi antidopage, entrée en vigueur en janvier, qui prévoit des peines allant de trois mois à trois ans de prison et une amende de 5 à 10 millions de lires (2500 à 5000 euros). Un test réalisé par un laboratoire de Strasbourg sur une mèche de cheveux a toutefois démenti les deux expertises italiennes.

Parmi les huit autres «nandrolonisés» (en D1 et D2) du Calcio, Salvatore Monaco et Christian Bucchi (Pérouse, D1) ont déjà été suspendus seize mois. Le scandale a pris une nouvelle dimension avec l'implication de Couto, et de l'international néerlandais de la Juventus de Turin, Edgar Davids. Pour calmer les esprits, le Coni a dû démentir lundi la rumeur d'un neuvième cas. Il a d'autre part organisé un sommet sur le dopage, vendredi à Rome.

En 1998, le Tchèque Zdenek Zeman, alors entraîneur de l'AS Rome, avait évo