Tokyo de notre correspondant
Sepp Blatter, président de la Fédération internationale de foot (Fifa), s'est montré rassurant cette semaine, mais les diffuseurs asiatiques du prochain Mondial s'inquiètent des conséquences de la faillite d'ISL Marketing, dont la poursuite des activités reste suspendue à la décision du tribunal de Zoug, en Suisse (1). De passage au Japon, puis en Corée du Sud, le président de la Fifa a asséné à ses interlocuteurs le message déjà répété ailleurs. La faillite d'ISL, titulaire de l'ensemble des droits audiovisuels des deux prochaines Coupes du monde, ne changera rien sur le plan opérationnel.
Une société prestataire de services techniques, HBS (Host Broadcast Services), est en place, avec des bureaux à Tokyo et à Séoul. Elle remplira sa mission comme prévu, à savoir fournir le signal aux différentes télévisions ayant acquis les droits de diffusion de la compétition. HBS, lié à la Fifa et présidé par le Français Francis Tellier, a organisé lundi et mardi à Yokohama (Japon) la première rencontre des diffuseurs avec plus de 300 responsables de chaînes du monde entier. Sepp Blatter, dont la venue était prévue de longue date, a d'emblée évoqué la faillite d'ISL dont «tous les engagements seront respectés», a-t-il assuré.
Grain de sable. «Les Japonais, habitués à une organisation verrouillée longtemps à l'avance, sont un peu déboussolés, reconnaît un proche de HBS. A un an de la Coupe du monde, le dépôt de bilan d'ISL et son éventuelle reprise par Vivendi e