Barcelone envoyé spécial
Même si toutes les écuries disposent de milliers d'informations techniques sur la façon de mettre leur monoplace au point sur le difficile circuit de Barcelone, les pilotes n'ont pas chômé vendredi lors de la première séance d'essais du Grand Prix d'Espagne. La plupart d'entre eux ont couvert un kilométrage équivalant à peu de chose près à la moitié d'une course. Le plus assidu sur la piste du circuit de Catalunya a été le petit Espagnol Fernando Alonso, qui a parcouru 44 tours au volant de sa modeste Minardi, alors que la course, dimanche, se disputera sur 65 tours (1).
Réalité. Le retour en force de l'électronique n'est pas étranger à cette assiduité en piste. Toutes les équipes travaillent pourtant depuis des mois sur les logiciels à nouveau autorisés pour s'affranchir de la gestion du moteur, de la boîte de vitesses et de l'embrayage. Mais des semaines de tests ne remplaceront jamais la réalité de la compétition et le comportement des voitures sur la piste. Ainsi, beaucoup de pilotes et d'ingénieurs avouaient vendredi soir qu'ils étaient loin de maîtriser tous les nouveaux paramètres consécutifs à l'introduction de cette nouvelle donne technique. Le meilleur temps réalisé lors des essais vendredi par David Coulthard est donc très anecdotique.
Jean Todt, l'expérimenté directeur sportif de l'écurie Ferrari s'attendait à ce que les briefings prévus après chaque séance s'éternisent. Michael Schumacher et Mika Hakkinen affirment pour leur part que l'anti