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Libération

Burti en bleu

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A chaque Grand Prix, coup de loupe sur l'une des multiples intrigues du paddock.
publié le 30 avril 2001 à 0h37

La saison 2001 n'avait pas commencée que l'on ne donnait déjà pas cher de la combinaison de Luciano Burti en Formule 1. Engagé chez Jaguar l'an dernier en tant que pilote essayeur, le jeune brésilien avait été titularisé cet hiver comme équipier de l'expérimenté Eddie Irvine. Mais avant même la première course, les premières rumeurs sur sa prochaine mise à pied filtraient.

Bobby Rahal, le patron de l'écurie britannique ne rassurait pas le débutant: «Tout peut arriver en Formule 1. Nous devons aider nos pilotes, mais si l'un deux n'atteint pas les performances souhaitées, nous devons comprendre pourquoi, et réagir en conséquence.» On ne fait pas mieux pour mettre un pilote en confiance. Mais comme dans le monde de la F1, le double langage est de rigueur, le manager américain tempérait aussitôt ses propos en affirmant: «J'ai redit à Luciano toute la confiance qu'on a en lui». Ce qui en général signifie que la porte est grande ouverte.

C'était avant que Niki Lauda, propulsé responsable de toutes les activités sportives du groupe Ford, à qui appartient Jaguar, n'entre en scène. L'ancien champion du monde autrichien n'a pas la langue taillée dans le bois dont on fait les pipeaux. A peine enfilée la chemise verte de l'écurie, il déclarait que les pilotes de l'écurie Jaguar en 2002 seraient Eddie Irvine et Pedro de la Rosa (Libération du week-end).

Poussé vers la sortie, Luciano Burti préférait prendre les devants et tenter sa chance ailleurs, avant de se retrouver sur le marché des t