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Libération

L'électronique peine au démarrage

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Petits problèmes de réglage pour son grand retour
publié le 30 avril 2001 à 0h37

Barcelone envoyé spécial

Il paraît que le mieux est l'ennemi du bien. Les ingénieurs et les techniciens de la Formule 1 vont pouvoir méditer ce dicton pendant quelques jours, avant le prochain Grand Prix, qui se disputera en Autriche. D'ici là, ils devront avoir cerné toutes les subtilités des innombrables logiciels électroniques qui équipent à nouveau leurs monoplaces. Antipatinage à l'accélération, contrôle et passage automatique des vitesses lors de la montée ou de la descente des rapports, différentiels pilotés, sans parler de la multitude de puces chargées d'optimiser le fonctionnement du moteur, le Grand Prix d'Espagne a été marqué par le retour en force des aides au pilotage. Mais ils peuvent avoir un effet tout à fait contraire tant qu'ils ne sont pas totalement maîtrisés.

Antipatinage. Au cours de ce week-end catalan, les pilotes auront passé beaucoup de temps en briefing, le nez sur les écrans d'ordinateur. Et pour une fois, définir le meilleur équilibre possible de leur voiture n'a pas été leur principale préoccupation. Beaucoup d'entre eux se sont d'abord aperçus que l'antipatinage (qui est censé faire disparaître le patinage des roues arrière à l'accélération) avait une mauvaise influence sur le comportement des pneus avant et une petite tendance à les dégrader. L'écurie McLaren n'est parvenue à régler, en partie, ce problème que quelques heures avant la course. Elle ne fut pas la seule équipe à ne jamais vraiment trouver l'équilibre parfait au cours du week-end.

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