La DTN (direction technique nationale), conduite par Pierre Villepreux, ex-coentraîneur du XV de France jusqu'à la Coupe du monde 1999 (où la France fut finaliste, battue par l'Australie), était partie prenante de la réunion d'hier. Elle y a défendu ses vues du rugby français, non sans déplorer d'être souvent laissée à l'écart d'un débat qui la concerne pourtant au premier chef.

Cohérence. Pierre Villepreux a tenu à souligner, hier soir, combien la machine de l'ovalie française ne se détériorait qu'au niveau de l'élite professionnelle. A ses yeux, le système cohérent de formation permet de bons résultats des équipes nationales, jusqu'aux universitaires et aux moins de 21 ans compris. Une vérité jusqu'à cette année, où l'Angleterre seule a dominé pour la première fois, en marge du Tournoi des VI Nations, ces deux équipes de jeunes. Pour la direction technique nationale, l'accroissement récent de joueurs étrangers dans les clubs d'élite 1 n'est pas indifférent à ce hiatus entre les jeunes et les seniors.

La DTN propose donc, contrairement à l'avis de la Ligue, de se voir confier la formation à plein temps des moins de 19 ans, au sein du futur CNTR. Sur cette trentaine de meilleurs joueurs espoirs sélectionnés, repose en effet la cohérence de la politique de formation mise en place dès le premier contact avec le ballon ovale, jusqu'aux sélections dans les pôles espoirs, pour assurer l'avenir du XV de France.

La DTN s'est, en conséquence, penchée sur la nécessaire révision du calen