Leeds-Valence: 0-0
Demi-finale aller de la Ligue des champions.
«Ce Leeds me rappelle mon Valence de l'an dernier», affirmait Hector Cuper avant de se rendre dans le Yorkshire. Comme les joueurs de Valence la saison passée, le club qui a vu Cantona naître au football anglais est l'incontestable révélation de cette Ligue des champions. Le parallèle s'arrête là. Car, pour le reste, tout oppose les deux équipes. Les Anglais préfèrent tirer les premiers, alors que les Espagnols misent avant tout sur la qualité de leur défense. Leeds est une équipe de gamins: moyenne d'âge de 22 ans. Au contraire du FC Valence, à l'arrière-garde plus que trentenaire avec Angloma (36 ans), Carboni (35), Djukic (34) ou encore Canizares (30).
Impertinence. Fidèles à leur réputation d'artilleurs, les poulains de David O'Leary tentent d'emballer la rencontre, histoire de fêter dignement l'anniversaire de leur entraîneur, 43 printemps depuis hier. Harte puis Batty s'essaient à la frappe en force, mais Canizares est impeccable. Sans s'inquiéter outre mesure de l'impertinence de leurs jeu nes adversaires, les Espagnols impo sent leur rythme. Peu pressés, ils se montrent les plus percutants, à l'image de l'avant-centre norvégien John Carew, ravi de jouer avec les grands dans cette cour de récré. Une reprise acrobatique est somptueuse (11e), mais Martyn se couche bien. Peu après, c'est au tour du Basque blond Gaizka Mendieta de faire courir un frisson dans les tribunes d'Elland Road: la barre transversale ren