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Libération

Niki Lauda se réfugie dans la tanière Jaguar

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publié le 12 mai 2001 à 0h52

Spielberg envoyé spécial

C'est une chance, le rouge se marie à merveille au vert. Ainsi, la fameuse casquette Parmalat vissée sur le crâne de l'Autrichien Niki Lauda ne fait pas tache dans le décor très british de l'écurie Jaguar. Ce couvre-chef, l'ancien triple champion du monde (1975, 1977 et 1984) ne s'en sépare plus depuis qu'il est sorti vivant, mais marqué à vie, d'un terrible accident, en 1976, lors du Grand Prix d'Allemagne. Cet accessoire, qui dissimule de vilaines brûlures, est devenu un signe de reconnaissance et son sponsor personnel depuis 25 ans. Lauda avait même intégré cette casquette à l'uniforme des hôtesses de la Lauda Air, la compagnie aérienne que l'ancien pilote Ferrari et McLaren avait créée, à la fin des années 70. Après avoir abandonné la F1 et les circuits au beau milieu d'une séance d'essai du GP du Canada, en 1979, Lauda décidait pourtant de revenir «tourner en rond» en 1982, après deux années sabbatiques consacrées à la création de son entreprise.

Pilote dans le ciel. Ce n'est qu'à la fin de la saison 1984 que Lauda troque définitivement sa combinaison de pilote de F1, qu'il avait enfilée pour la première fois en août 1971 au GP d'Autriche, pour le double costume de patron et de pilote de ligne. Quand il n'est pas dans son bureau à l'aéroport de Vienne, il transporte des dizaines de passagers aux quatre coins du monde, à bord de ses propres avions. Mais il s'arrange pour assurer des vols dont la destination le rapproche d'un Grand Prix. Lauda a gar