«Je suis un vrai fan du foot anglais. C'est un foot noble, pas forcément le plus efficace, comparé aux autres équipes européennes, mais c'est un beau jeu. J'aime bien les joueurs et leur façon de se comporter sur le terrain. Ils jouent le match à fond, c'est Obélix et Astérix contre Obélix et Astérix. Ça joue à donf d'un bout à l'autre, et, en même temps, c'est classe comme le rugby. On se met parfois de bonnes castagnes, mais on se respecte. Personne ne pleure, parce qu'on l'a taclé, et c'est rare que ça tourne au vinaigre sur le terrain. C'est souvent rugueux, mais très rarement vicelard. Un vrai bon esprit.
J'attrape le foot comme il passe là où je suis, en suivant le championnat national, là où je vis. Ce n'est pas forcément simple, mais j'arrive à suivre régulièrement le championnat d'Espagne et celui d'Angleterre, dont on parle beaucoup partout. Les championnats de France ou d'Allemagne, on en parle peu en Espagne ou en Amérique du Sud. J'adore aller mater le foot dans un bar. En Espagne, il y a toujours des retransmissions dans les bars. Dans le quartier, on a l'embarras du choix, alors on suit la première mi-temps ici, la seconde ailleurs, je me régale. C'est l'occasion de faire la tournée des bars et de parler à de vrais gens. C'est dommage que cette habitude soit perdue en France. A part à Marseille, où ça se fait encore, mais pas autant qu'en Espagne.
Je joue parfois au foot, dans mon quartier de Barcelone, dans des matchs sept contre sept. C'est un quartier où les