«Si la victoire était récompensée par deux points au lieu de trois, nous serions champions», décomptait le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, à l'issue de la 33e journée. Mais avec 13 matchs nuls et seulement quatre défaites, l'OL doit se contenter de la place de dauphin de Nantes, comme en 1995. La saison des partenaires de Sonny Anderson (auteur de son 20e but et de deux passes décisives contre Strasbourg, terrassé 5-0) reste malgré tout exceptionnelle. Déjà vainqueur de la Coupe de la Ligue, Lyon est le premier club français à se qualifier deux fois d'affilée pour la Ligue des Champions. Tenu en échec par Sedan (2-2), Bordeaux devra mettre un dernier coup de collier à Metz le week-end prochain pour arracher la 3e place synonyme de tour préliminaire de la Ligue des champions. Les Girondins ne possèdent qu'un point d'avance sur Lille, qui ramène le nul du Parc des Princes (2-2) et qui rendra visite à Monaco pour la «der». Sedan et Rennes (les Bretons sont allés battre Auxerre 1-0) sont à la lutte pour le dernier strapontin en Coupe UEFA, alors que Troyes, Monaco et Guingamp visent l'Intertoto. Il y aura forcément un déçu. Déçu, mais pas autant que Toulouse, victorieux de Metz pour l'honneur (2-1) mais mathématiquement condamné à rejoindre Saint- Etienne et Strasbourg en D2. La faute à Ibrahima Bakayoko, dont le doublé a assuré le maintien à l'OM, laborieux vainqueur de Bastia (2-1). L'attaquant marseillais n'a pourtant inscrit que quatre buts lors des douze derniers mois