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Libération

Leicester, des Anglais à prendre au large

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Les arrières des Tigres ont déjà montré leurs limites.
publié le 19 mai 2001 à 0h56

Ala veille de la finale de la Coupe d'Europe, Dean Richards, ancien troisième ligne du XV d'Angleterre et aujourd'hui entraîneur des «Tigres» de Leicester, pensent que les Parisiens seront favoris. «En dépit de son côté cosmopolite, le Stade français est une équipe d'autant plus redoutable qu'elle n'est pratiquement composée que d'internationaux. Notre tâche n'apparaît donc pas des plus aisées, surtout que notre adversaire va évoluer à domicile.»

Bonne conquête. En fait, plutôt que d'appréhender un déplacement au parc des Princes, Dean Richards se fait surtout du souci à cause de la pres tation pâlichonne de ses champions d'Angleterre, en demi-finale, contre Gloucester (19-15). Alors que cette rencontre ne devait être qu'une pure formalité, la bande à Philippe Saint-André a contesté jusqu'au bout l'hégémonie des équipiers du deuxième ligne Martin Johnson, capitaine de l'équipe d'Angleterre. D'ail leurs, si, à la 22e minute, plusieurs joueurs de Gloucester ne s'étaient pas arrêtés, persuadés que l'arbitre allait siffler mêlée en leur faveur à la suite d'un en-avant adverse après lequel il avait appliqué la règle de l'avantage, l'ailier Stimpson n'aurait jamais traversé tout le terrain sans opposition, pour offrir un ballon d'essai assassin à son centre Lloyd. «Dans des circonstances normales, cela n'aurait pas pu arriver», remarque Olivier Azam, le Français de Gloucester, qui refuse pourtant de mettre la défaite de son équipe sur le seul compte de cette appréciation arbitrale.