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Libération

La bondissante Jelena Dokic use Amélie Mauresmo

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publié le 21 mai 2001 à 0h56

Amélie Mauresmo s'est noyée dans un verre d'eau. Sous la bruine romaine, la Française s'est inclinée hier en finale du tournoi de Rome (7-6, 6-1) face à la bondissante Jelena Dokic. Mauresmo avait pourtant fait le plus dur pour s'offrir sa cinquième finale de la saison. Comme une semaine plus tôt, elle avait disposé samedi de son ennemie intime, la Suissesse Martina Hingis, en deux sets assez âpres. Restait donc à battre la petite Yougoslave, qui a renoncé à jouer sous les couleurs australiennes en début d'année, pour remporter une 32e victoire et un cinquième titre cette saison. La semaine n'avait toutefois pas été de tout repos pour la Française qui ne s'est jamais imposée dans la facilité sur la terre battue italienne.

A l'énergie, à l'expérience ou par la force de sa seule volonté, Mauresmo s'est toujours sortie d'affaire. Ce fut encore le cas face à la numéro 1 mondiale samedi, très irritée de s'être laissé piéger par la Française pour la deuxième fois en l'espace de huit jours. «Elle m'a fait beaucoup courir et a surtout parfaitement joué sur les points importants. Pour la dominer, il faut être à 100 %, je ne l'étais pas aujourd'hui», s'est contentée de constater la Suissesse vaincue, 6-4, 7-6. Malgré ce nouvel exploit et avant d'affronter Dokic, Mauresmo, qui n'est pas encore certaine de ses repères au point de démarrer ses matchs au ralenti, ne savait pas vers quoi elle s'avançait, n'ayant pas eu la possibilité de voir évoluer son adversaire de la finale. «Elle doit