Menu
Libération

La grand' place de Lille

Article réservé aux abonnés
FOOT. Les Nordistes troisièmes d'un championnat où les petits budgets ont brillé
publié le 21 mai 2001 à 0h56

La saison précédente avait rapidement tourné à la chronique d'un titre annoncé : celui d'un Monaco outrageusement dominateur. L'exercice 2000-2001, qui s'est achevé samedi, demeurera celui de toutes les incertitudes. «Ce fut une saison disputée, avec beaucoup de suspense et de retournements de situation, sur et en dehors du terrain», commente Alain Perrin, l'entraîneur de Troyes. De fait, le classement final était, en début de saison, imprévisible. Echec retentissant de grosses écuries et réussite inespérée de clubs modestes ; valse des entraîneurs ; faux passeports et classement sans cesse remis en question par les tribunaux et commissions... Retour sur une saison des plus agitées.

Les millions invisibles. Où sont le PSG, Monaco et l'OM ? Que sont leurs millions devenus ? Difficile à dire. Pour la deuxième saison, l'OM a évité la D2 à la dernière journée. Le PSG, fort d'un investissement de 500 millions de francs (76,22 millions d'euros) et du recrutement des plus grands espoirs français, ne jouera même pas l'Intertoto. Tout comme Monaco. Alors que trois clubs dotés de budgets modestes (Troyes, 13,6 millions d'euros ; Lille, 18,29 millions d'euros ; Sedan, 19,8 millions d'euros), promus cette année ou la précédente, ont joué les premiers rôles.

Vainqueurs de Monaco (2-1) samedi soir, les Lillois terminent troisièmes, derrière le champion nantais et son dauphin lyonnais. Et disputeront le tour préliminaire de la Ligue des champions. Une consécration d'autant plus remarquable q