Menu
Libération

Leicester cadenasse, Paris s'efface

Article réservé aux abonnés
publié le 21 mai 2001 à 0h56

Stade français-CASG-[#]Leicester: 30-34 (15-9)[#]Pour le Stade français : 9 pénalités (4e, 15e, 21e, 28e, 40e, 47e, 58e, 68e, 71e), 1 drop (78e), Dominguez.[#]Pour Leicester : 3 essais, Lloyd (41e, 79e), Back (60e), 2 transformations (60e, 79e), 5 pénalités (5e, 12e, 29e, 66e, 76e), Stimpson.

Ils y auront pourtant cru jusqu'au bout. A preuve, cet ultime drop-goal de Diego Dominguez, minutieusement décalé au terme de trois regroupements successifs, qui, à deux minutes du coup de sifflet final, devait signer la reddition tardive d'une équipe de Leicester aussi intraitable en défense («à chaque fois que nous avons essayé de faire le jeu derrière, nous nous sommes retrouvés bloqués», constatera Christophe Juillet) qu'opportuniste en attaque. A cet instant, tandis que les stadistes ne devaient leur capital points qu'à la seule botte de leur ouvreur italien, les hommes de Martin Johnson (capitaine du XV de la Rose et des Lions britanniques) avaient déjà franchi à deux reprises la ligne d'en-but des champions de France. La première fois grâce au centre Leon Lloyd, une espèce de Dantiacq supersonique, après deux merveilles de petits coups de pied à suivre ; la seconde grâce à la vivacité du flanker international Neil Back qui, à la manière d'un demi de mêlée landais, mystifiait, au ras, Artur Gomes pris à contre-pied.

Supériorité britannique. Incapables de franchir un premier rideau vert et rouge visiblement cadenassé, emmenés par un pack remarquable en touche comme en mêlée (secteurs