Finale de la Ligue des champions (à Milan), Bayern Munich bat FC Valence aux tirs au but 5-4 (1-1 à la fin des prolongations)

Buts pour Valence: Mendieta (sur penalty): 3e. Pour le Bayern: Effenberg (sur penalty): 48e.

L'avantage, ou le problème, c'est selon, quand une équipe marque sur un penalty, cafouilleux, à la troisième minute de la finale de la plus prestigieuse Coupe d'Europe, c'est que les schémas tactiques préétablis de l'équipe menée au score sont proprement dynamités. Ainsi en fut-il hier soir à Milan entre Valence et le Bayern Munich. Quoi de mieux pour Valence, équipe de contre et meilleure défense de la Ligue des champions, que de marquer dès l'entame du match? Quoi de pire pour le Bayern, pas réputé pour faire dans le gothique flamboyant, d'être obligé de prendre le jeu à son compte? Il y a pire: rater un penalty quatre minutes après en avoir encaissé un. Mehmet Scholl fut l'artisan du pire pour les Allemands, avec son improbable tir chanceusement repoussé par les jambes de Canizares. 1-0, donc, pour Valence.

On attendait une partie d'échecs, bloc contre bloc, tactique contre tactique. On pensait que l'une des clés du match serait la capacité de Lizarazu à bloquer Mendieta sur son côté gauche, comme il avait pris le meilleur sur Figo lors des deux matchs de demi-finale contre le Real Madrid. En première mi-temps, les deux hommes se retrouvent effectivement face à face. Mais c'est Lizarazu qui attaque et Mendieta qui défend. C'est Sagnol, l'autre Français de Muni