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Libération

Montoya, le pitbull des circuits

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publié le 25 mai 2001 à 0h59

Monte-Carlo envoyé spécial

Il y a un an, Juan Pablo Montoya remportait les 500 Miles d'Indianapolis, l'une des courses automobiles les plus réputées avec les 24 Heures du Mans et le Grand Prix de Monaco. Dimanche en fin de journée, à l'heure de regarder à la télévision la fameuse course américaine, Montoya aura peut-être égalé la performance du Britannique Graham Hill qui est à ce jour le seul pilote à s'être imposé dans ces deux épreuves. L'idée ne déplaît pas au Colombien, et le fait disputer sa première épreuve monégasque ne l'inquiète pas vraiment.

Tenir parole. C'est déjà sur un circuit en ville, à Pau, pour ses débuts en Formule 3000, que Montoya avait fait sensation en 1997. Dans les rues de la cité béarnaise, il s'était installé en pole position dans un style spectaculaire, avant d'agrémenter l'exploit par une victoire. A l'époque, l'avenir du Colombien était déjà assuré. Montoya avait même refusé les propositions de Ron Dennis, le patron de McLaren, qui lui offrait un contrat longue durée. Il ne voulait pas trahir la parole donnée à Frank Williams, un fameux chasseur de talents, qui avait déjà repéré son coup de volant. «J'ai très vite été séduit par son sens de l'attaque, son parfait contrôle de la voiture et surtout cette capacité d'attaquer et de doubler ses adversaires en toutes circonstances. C'est assez rare aujourd'hui.» Cela tient à la personnalité de Montoya, doté d'une rare confiance en lui et dépourvu de complexes.

Il l'a déjà prouvé en F1 en s'attaquant dès