à Monte-Carlo
Si la moyenne au tour sur le circuit est la plus basse de la saison, le Grand Prix de Monaco reste le plus étourdissant de l'année. Il est impitoyable pour les mécaniques. Les transmissions y sont mise à mal, sur les trottoirs, les vibreurs et à la suite des petites touchettes contre les rails que les pilotes ne peuvent pas complètement éviter sur la durée de l'épreuve (78 tours, soit presque deux heures de course). C'est aussi un endroit qui réclame d'importants appuis aérodynamiques pour compenser le manque d'adhérence du goudron et les faibles vitesses atteintes dans les virages. Jeudi, lors des premiers essais, les écuries Arrows et Jordan-Honda ont tenté leur chance en mettant en piste des monoplaces dotées d'un appendice supplémentaire, sous la forme d'un d'aileron avant surélevé. Le délégué technique de la Fédération internationale n'a pas tardé à réagir et en a interdit l'utilisation sous peine de disqualification des voitures concernées. Avec ou sans, cela ne bouleversera pas la hiérarchie établie depuis le début de la saison.
Les Ferrari et les McLaren-Mercedes seront devant, puis les Williams-BMW de plus en plus pressantes. Si, comme depuis le début du week-end, le soleil et la chaleur sont au rendez-vous des qualifications samedi après-midi, Juan Pablo Montoya et Ralf Schumacher peuvent s'installer à l'avant de la grille de départ. A Monaco, où il est presque impossible de doubler à la régulière, une place sur la première ligne vaut de l'or. Si Michae