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Libération

Le Stade français rate le dernier carré de l'Ovalie

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publié le 28 mai 2001 à 1h01

«Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera», affirme l'un de ces proverbes équivoques, pas plus (ni moins) fondé que les autres. Adapté à un week-end rugbystique caniculaire, synonyme d'entame des phases finales du championnat, on pourrait le transformer en un plus opportun: «Tel qui se désole samedi, dimanche s'enchantera.» C'est le sentiment partagé par les spectateurs des quatre quarts de finale qui ont opposé les huit clubs les plus compétitifs de la saison, encore en course pour l'attribution le 9 juin du bouclier de Brennus 2001.

Autant les matches opposant, hier après-midi, le Stade français à Biarritz et Montferrand à Agen ont été intéressants à suivre de par la quantité de volume de jeu offert par les équipes, autant ceux de samedi ont été décevants. Avec, en point d'orgue, un Castres-Colomiers brutal et rébarbatif, que les Columérins, finalistes l'an dernier, ont finalement laissé échapper (26-37) par manque de clairvoyance et de discipline. A l'issue d'une confrontation confuse et hachée, Serge Milhas, l'entraîneur de Colomiers, avait du mal à dissimuler sa frustration. «Je ne suis pas certain que nous avons été battus par meilleurs que nous», déclarait-il, mettant l'accent sur un prétendu plan anti-Galthié peaufiné par les Castrais: «Nous savions que Fabien serait agressé, et il l'a été. Ce comportement n'est pas digne du statut de notre adversaire.»

Un adversaire qui a justifié son non match par l'importance de l'enjeu (Castres ne s'était plus hissé en demi-finale d