Melbourne correspondance
Plus habitués à se défier avec un ballon ovale ou une balle de tennis, la France et l'Australie n'ont disputé qu'un seul match de foot officiel. En 1994, au Japon, les Français l'avaient emporté 1 à 0. Cette année, les Bleus vont rencontrer les «Socceroos» au moins deux fois: ce matin, lors de la phase de qualification de la Coupe des confédérations en Corée du Sud, et (si on exclut un rendez-vous improbable en finale), une deuxième fois, le 11 novembre en Australie, pour un match amical. Mercredi, l'Australie a créé la surprise de la première journée de la Coupe des confédérations en dominant le Mexique 2-0.
Contrairement à leurs collègues rugbymen, tennismen, cricketers, nageurs, surfeurs, voileux, cyclistes ou boxeurs, les footballeurs australiens ne sont champions de rien du tout. Ils ne se sont qualifiés qu'une seule fois pour la phase finale de la Coupe du monde, en 1974. Et pourtant, l'Australie compte quelques super joueurs, comme Mark Bosnich (ex-gardien de Manchester United) et les deux attaquants de Leeds United, Mark Viduka et Harry Kewell.
Manque d'argent. Mais le soccer souffre de n'être pas considéré comme un «grand sport», contrairement au rugby, rugby à XIII, cricket, football australien (version locale du football américain, ndlr), tennis... qui, eux, font du public, de l'audience et siphonnent l'argent des gros sponsors. «Pourtant, se désole Frank Farina, ancien joueur, notamment en France, et entraîneur manager des Socceroos depuis 1