Ulsan (Corée du Sud)
envoyé spécial
«Eric Carrière a bien passé son examen», estimait le professeur Lemerre, mercredi, à l'issue de la correction infligée à la Corée (5-0) par la France, en Coupe des confédérations. Pour sa première sélection, le milieu de terrain nantais s'était fendu de deux passes décisives. Au vu de sa prestation hier contre le Mexique, Eric Carrière mérite sans doute les félicitations du jury. Car le meneur de jeu des Bleus, auteur d'un doublé lors de sa deuxième apparition, peut revendiquer une bonne part de la raclée infligée, dans la chaleur moite du Munsu Football Stadium, à des Mexicains dépassés (4-0). Victoire qui assure la qualification des Français pour la demi-finale de la Coupe des confédérations, mercredi, contre le Japon ou le Brésil (1). Eric Carrière, fidèle aux principes collectifs du jeu à la nantaise, préférait saluer ses coéquipiers au sortir des vestiaires: «J'ai beaucoup de réussite actuellement. C'est moins difficile du fait du niveau des joueurs qui m'entourent.»
«Apprendre»: tel était, à son arrivée en Corée, le but de celui que rien ne prédestinait à un statut d'élève modèle. «Ce sont des joueurs que j'admire depuis pas mal de temps», disait-il alors.
Grand absent. «J'arrive comme quelqu'un qui est loin d'avoir leur niveau et qui a envie de l'atteindre.» Eric Carrière le sait: son poste, son style milieu distributeur le condamnent. Sa présence en Corée, ses deux matchs disputés aux côtés des titulaires habituels, son maillot fra