Cyclisme. A une semaine de l'arrivée du Giro, les «affaires de dopage» ont encore une fois rattrapé la course. La Garde des finances s'en est prise à un véhicule de l'équipe italienne Alessio dont le leader, Ivan Gotti, avait déjà profité de l'exclusion de Marco Pantani en 1999 pour s'adjuger la victoire finale.
L'opération a été conduite au soir de l'étape arrivant au Passo Pordoi, par la Garde des finances de Padoue qui a saisi des médicaments et des substances destinées, selon l'entourage du coureur, à combattre l'asthme. Le directeur sportif de l'équipe, Bruno Cenghialta, a expliqué hier qu'il avait produit devant les enquêteurs le livret de santé que doit posséder chaque coureur. Gotti figure actuellement à la sixième place de l'épreuve, toujours menée par l'Italien Gilberto Simoni (Lampre) devant Dario Frigo après le contre-la-montre de 55 km disputé hier.
Samedi déjà, le Giro a vécu un rebondissement peu ordinaire. Dans la montée vers Arco, l'Italien Wladimir Belli, agacé par les agissements des supporters de Simoni, qui encadraient leur protégé et empêchaient toute attaque, a expédié un coup de poing à un spectateur portant le maillot de l'équipe Lampre et qui, sans doute, l'insultait. En fait, Belli a frappé dans le mille. La victime n'est autre que Loris Simoni, le neveu de Gilberto Simoni. Malheureusement, Belli a payé cher son coup de sang. Son geste l'a fait exclure de la course alors qu'il venait de terminer deuxième de l'étape et, surtout, se trouvait à la trois