Hier, en 8es de finale, Sébastien Grosjean a battu un Espagnol. Et c'est pas mal sur terre battue. Même si Galo Blanco n'est pas la star des stars du tennis ibère, il avait battu Sampras au deuxième tour. Ce n'est pas vraiment une référence, mais le fait d'avoir battu Juan-Carlos Ferrero à Monte-Carlo en était une belle.

Grosjean, 23 ans, accède aux quarts de finale ­ il affrontera Andre Agassi, vainqueur hier de l'Argentin Squillari en cinq sets de Roland-Garros ­ où il n'avait jamais dépassé le troisième tour. C'est la deuxième fois qu'il atteint les quarts de finale d'un tournoi du grand chelem, après sa demi-finale à l'Open d'Australie en janvier (défaite contre Arnaud Clément après avoir mené deux sets à rien). C'est pas mal non plus. Ça fait au moins de lui le joueur français le plus constant et le plus consistant de l'année. Et le plus tout-terrain. Puisque, outre sa demi-finale à Melbourne, il a été demi-finaliste à Sydney (sur dur), comme à Monte-Carlo (sur terre battue) et finaliste à Marseille (en salle). Ce qui fait de lui le quatrième au classement de la Champions Race de l'ATP (un classement, style championnat du monde de F1, qui ne prend en compte que les résultats de la saison, contrairement au classement technique basé sur les résultats des 52 dernières semaines). C'est du bon boulot.

Poli. Comme il fit du bon boulot contre Galo Blanco hier. Ce ne fut pas un très grand spectacle. Parfois même un peu ennuyeux. Mais poli. A plusieurs reprises, les deux joueurs o