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Libération

France-Brésil, un remake mineur

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publié le 8 juin 2001 à 1h11

Séoul envoyé spécial

La Seleção n'est plus ce qu'elle était. Les Bleus en ont fait le constat, qui ont imposé leurs vues aux Brésiliens (2-1), hier au stade de Suwon (banlieue de Séoul), au terme d'une demi-finale de Coupe des confédérations plus prodigue en joutes physiques et en âpres contacts qu'en gestes d'artistes. Mais peu importe que les deux buts de la victoire aient été infligés sur deux coups de pied arrêtés. Car la troupe du sélectionneur Roger Lemerre a atteint son objectif: la finale, qu'elle disputera dimanche à Yokohama contre le Japon de Philippe Troussier, vainqueur à domicile de l'Australie (1-0), sous un déluge.

Aucune occasion. «Quand on pense Brésil, on pense souvent technique», prévenait avant le match Guy Stéphan, entraîneur adjoint. «Mais on oublie de dire que c'est aussi beaucoup de puissance physique, de débauche d'énergie. C'est plus l'abnégation et le goût de l'effort que le Brésil fantasque.» Un Brésil de remplaçants (1), qui, au cours de son précédent match contre le Japon, s'était créé pas moins de 17 occasions. Sans jamais concrétiser.

Les joueurs auriverde n'en eurent, hier, pas une seule, comme le rappelait, au sortir des vestiaires, le capitaine Marcel Desailly: «L'équipe de France n'a pas concédé la moindre occasion dans le jeu.» Elle s'en est par contre créé beaucoup grâce, notamment, à sa vitesse d'exécution. «L'équipe de France négocie parfaitement ses balles de contre-attaque, à 100 à l'heure», résumait Roger Lemerre. Dommage que ces auba