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Libération

Capriati-Clijsters, une finale tout en muscle

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L'Américaine et la Belge s'affrontent samedi.
publié le 9 juin 2001 à 1h12

La finale dames, samedi après-midi, sera celle du muscle. Elle aurait pu être celle de la tête. Mais, vendredi, en demi-finale, Jennifer Capriati a battu Martina Hingis et Kim Clijsters a dominé Justine Hénin. Voir l'Américaine en finale de son deuxième tournoi du Grand Chelem consécutif, n'est pas vraiment une surprise. Retrouver en face d'elle une jeune fille qui a fêté ses 18 ans vendredi est beaucoup plus étonnant. Kim Clijsters (n° 12) a tracé sa route tranquillement dans une moitié de tableau où les têtes de série ont vite roulé sur la terre battue. La seule qu'elle ait eu à rencontrer, ce fut Justine Hénin (n° 14), en demi-finale. Elle n'a abandonné que deux sets depuis le début du tournoi.

En salle. Kim Clijsters cogne dur. Un style qui prédisposait plutôt la fille de Leo Clijsters, désigné meilleur footballeur belge en 1988, à briller sur les surfaces rapides. Le premier des trois titres qui meublent son palmarès, c'est en salle qu'elle l'a remporté. C'était à Luxembourg en 1999. Elle avait 16 ans. Et avait battu pour décrocher le titre, Sabine Appelmans et Dominique Van Roost, à l'époque les deux meilleures joueuses belges.

Avant d'arriver à Paris, Kim Clijsters, dont la soeur disputait le tournoi juniors, n'avait gagné que deux matchs sur terre battue cette année, pour trois défaites. «Je serai toujours mieux sur du dur ou du gazon, qui me permettent de jouer mon genre de tennis», reconnaissait-elle après le deuxième tour. Après celui du troisième, elle disait se se