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Libération
Interview

Guy Novès: «Nous sommes restés sereins et fidèles à notre jeu»

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Guy Novès, entraîneur du Stade toulousain:
publié le 11 juin 2001 à 1h12

Le Stade toulousain a conquis samedi soir son seizième titre de champion de France, depuis 1912. Le neuvième pour l'ancien ailier international Guy Novès (sept sélections), qui en a remporté deux comme joueur et sept comme entraîneur.

Avant la demi-finale comme avant la finale, vous vous êtes complu dans un rôle de challenger. Intox?

Compte tenu de notre mauvais parcours cette saison, les Castrais, qui avaient donné la leçon à pas mal d'équipes françaises, voire européennes, nous paraissaient forts sur le papier. D'ailleurs, quand ils ont commencé à ouvrir le jeu, ils ont été capables de nous transpercer. Quant aux Montferrandais, ils nous avaient battus deux fois en match de poule. C'est une équipe entraînée par de grands entraîneurs australiens, très physique, qui nous a donné une leçon de rugby chez elle, avant de nous tuer au Stadium. Je ne vois pas au nom de quoi nous aurions pu nous prétendre favoris.

Le fait d'avoir battu une équipe justement entraînée par des Australiens pimente-t-il ce nouveau titre?

Vaincre des entraîneurs australiens, si excellents soient-ils, n'a jamais constitué mon objectif prioritaire. Je suis ravi de les avoir battus, mais je le serais tout autant d'avoir battu n'importe quel autre adversaire.

On n'a pas vu le premier quart d'heure toulousain ni le dernier quart d'heure montferrandais attendus...

Il y a surtout eu deux grosses équipes en présence, qui, chacune à des moments divers, auraient pu faire la différence. C'est peut-être grâce au mental que nous nous sommes imposés. A cause de cette volonté d'aller chercher un titre qui nous avait échappé ces deux dernières années. Jamais nous ne nous sommes affolés, même quand Montferrand est revenu très près. Nous sommes demeurés sereins en restant fidèles à ce jeu que nous nous efforçons de pratiquer ces