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Au Tour de France, on prend les mêmes..

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La Grande boucle partira le 7 juillet. Avec quelles équipes?
publié le 14 juin 2001 à 1h14

La Société du Tour de France s'est bornée hier soir à réitérer son droit à récuser ou à exclure in extremis d'éventuelles brebis galeuses, à la suite de la nouvelle tempête qui s'est abattue sur le cyclisme, lors du Giro. Dans un spectacle sportif hautement concurrentiel, le malheur des uns ferait-il le bonheur des autres? La plus grande course cycliste du monde s'élancera pourtant de Dunkerque le 7 juillet avec 21 équipes, dont 9 ont participé au Tour d'Italie. Soixante coureurs de 18 équipes sur 20 seraient dans le collimateur de la justice florentine. Près de la moitié du peloton du Tour de France pourrait compter des coureurs, soigneurs, médecins ou directeurs sportifs ayant violé la loi antidopage italienne (on ignore si la seule équipe française engagée sur le Giro, Bonjour, présentée comme l'espoir du renouveau du cyclisme, fait partie du lot). Sans parler de l'US Postal, l'équipe américaine du double vainqueur de l'épreuve Lance Armstrong, qui fait l'objet d'une information judiciaire à Paris pour dopage depuis un an. Ni des Danois de CSC Mastercard, la nouvelle équipe de Laurent Jalabert, qui vont licencier le coureur Bo Hamburger, convaincu de dopage à l'EPO après un contrôle sur la Flèche wallonne le 18 avril.

«Dérives individuelles». L'organisateur français plaide toujours son faible «pouvoir» en matière de lutte antidopage, apanage des fédérations et du ministère de la Jeunesse et des Sports. Et continue de croire en de simples «dérives individuelles». C'est la r