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Libération

Blatter et les largesses d'Adidas

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publié le 14 juin 2001 à 1h14

En raison de la grève qui a bloqué la sortie des quotidiens nationaux, nous reproduisons aujourd¹hui plusieurs articles de notre édition non parue hier.

Vingt-cinq questions. Acides, déplaisantes, accusatrices. Signées de Lennart Johansson, président de l¹Union des associations européennes de football (UEFA), et adressées en début de semaine à Sepp Blatter, président de la Fédération internationale de football (Fifa). Un sujet: les conséquences sportives et financières de la faillite d¹ISL (International Sport and Leisure) ­ ISMM, le groupe de marketing sportif avec lequel la Fifa était associée depuis près de vingt ans. Après l¹intermède asiatique de la Coupe des confédérations, le combat entre les deux rivaux du football mondial a repris hier matin au cours d¹une nouvelle réunion de crise au siège de la Fifa à Zurich (lire ci-dessous).

Liens étroits. Sommé par Johansson ­ absent de la réunion pour raison de santé ­ mais aussi par son propre vice-président, Chung Mong-joon, de s¹expliquer «pleinement et clairement», le Suisse Blatter, élu à la tête de la Fifa en 1998, rejette toujours, pour l¹instant, toute idée de démission. Il a même contre-attaqué il y a quelques semaines en déposant plainte contre plusieurs dirigeants d¹ISL, coupables, selon lui, d¹avoir détourné vers une «caisse noire» 50 millions d¹euros (328 millions de francs) versés par la chaîne brésilienne TV Globo. Accusation floue et plutôt inattendue de la part de celui qui est lui-même parfois soupçonné des pir