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Libération

Opération vélo propre en Italie

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publié le 14 juin 2001 à 1h14

Rome de notre correspondant

Mise à pied forcée pour les cyclistes italiens. A la suite de la descente des carabiniers sur le Giro le 6 juin, à San Remo, la Federazione ciclista italiana (FCI) a décrété hier soir la suspension des épreuves professionnelles et amateurs à partir du 18 juin en Italie. Et jusqu'à l'approbation d'un code déontologique. Cet arrêt sans précédent est avant tout symbolique. Cette suspension pourrait concrètement ne durer que quelques jours, alors que les magistrats de Florence et Padoue ont commencé à tirer les premières conclusions des 253 procès-verbaux rédigés à l'issue de l'opération policière.

Toute la caravane. Des enquêtes conduites par le procureur toscan Luigi Bocciolini, il ressort que pratiquement toute la caravane du Giro serait impliquée. Sur les 20 équipes engagées, 2 seulement seraient sans tache. Selon les premières indiscrétions, il s'agirait de Mobilvetta et Selle Italia, laquelle se trouvait logée à l'extérieur de San Remo, et qui a été contrôlée en dernier. A Florence, 86 personnes dont une soixantaine de coureurs et une quinzaine de préparateurs, masseurs et mécaniciens ont été placés sous enquête. Marco Pantani, Marco Cipollini et le vainqueur du Giro Gilberto Simoni seraient hors de cause, a tenu à préciser le magistrat, qui n'a toutefois pas voulu révéler l'identité des coureurs concernés.

Exception faite de Dario Frigo, second du classement au moment de la descente des carabiniers, immédiatement licencié par son employeur après a