Du grossier marchandage au grand déballage. Hier après-midi, la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), l'organisme chargé de surveiller la santé financière des clubs de foot professionnels, a confirmé la rétrogradation de Toulouse en national (l'équivalent de la 3e division). Dans la foulée, Me Bernard Decker, vice-président et avocat du club, tonnait tout haut ce que beaucoup murmuraient depuis un petit moment. Et que semblait confirmer l'irruption d'Alain Afflelou dans le dossier.
Les instances du foot avaient proposé un deal aux Toulousains : la non-rétrogradation du club contre l'abandon des démarches de ses dirigeants devant le Conseil d'Etat qui risquent de plonger le foot français dans un total chaos. Cela se serait passé mercredi, alors que lui-même et le président de Toulouse, Jacques Rubio, défendait le dossier devant la commission d'appel de la DNCG. «Le président de la commission, a dit hier Bernard Decker, nous a proposé le marché suivant : "Vous voulez jouer en D2, vous voulez que vos comptes soient admis en D2, alors il faut en terminer tout de suite. Il suffit de signer un papier par lequel vous renoncez au recours devant le Conseil d'Etat, nous irons nous-mêmes l'apporter au Conseil d'Etat, et l'affaire est réglée." Je me réserve la possibilité de saisir le procureur de la République pour tentative d'extorsion de signature, a-t-il ajouté, et je lui réserve la liste des noms de ceux que j'accuse de ce délit.» Jacques Rubio ajoutait : «Il n'était dé