Pour la première année, les statistiques des con trôles effectués sur les sportifs français en 2000 sont centralisées par le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), l'autorité indépendante créée par la loi Buffet de mars 1999 et présidée par Michel Boyon. Ainsi, 7 967 sportifs français de tous niveaux ont été contrôlés en l'an 2000, révélant 322 cas positifs. En dépit d'une augmentation du nombre de contrôles qui a pratiquement doublé en quatre ans , le pourcentage de positifs reste donc faible: 4,05 % en 2000, contre 3,6 % en 1999 et 2,9 % en 1997. Les substances prohibées les plus prisées des sportifs restent le cannabis (28,18 %), devant le salbutamol, prescrit contre l'asthme (24,74 %) et le cortico stéroïde triamcinolone acétonide (12,03 %).
C'est la première fois que la France se dote d'une batterie d'études statistiques très fines. Elles sont difficilement utilisables la première année, car les références aux années précédentes manquent. Chaque année, le CPLD fera l'effort de distinguer les lieux et les modes de contrôle (inopinés ou non), qu'ils interviennent lors des compétitions, internationales, nationales ou régionales, ou hors compétition. L'évolution des politiques antidopages comme celle de l'efficacité des contrôles seront donc plus lisibles dès que seront connus les résultats de 2001.
Pas moins de 63 sports différents ont fait l'objet de prélèvements en l'an 2000. Le cyclisme arrive de loin en tête des contrôles avec 1 908 prélèvements po