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Libération

Rubio-Decker, un tandem dans la houle

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Les deux dirigeants du TFC contestés par les supporters.
publié le 23 juin 2001 à 1h20

Toulouse de notre correspondant

Le vice-président du Toulouse Football-Club (TFC), Bernard Decker, n'est pas pressé de faire parler de lui: «Depuis quand est-ce que j'occupe ces fonctions? Renseignez-vous, claque-t-il au nez des curieux. Sachez seulement que je suis le plus gros cabinet d'avocats de Midi-Pyrénées. Et que je n'ai pas besoin du football pour vivre.»

Notoriété. Le président Jacques Rubio explique plus calmement qu'il est à la tête du club depuis dix ans. Le patron promoteur-constructeur de l'entreprise Malardeau a la bonne humeur plus naturelle. Ce petit homme souriant a en effet l'habitude de promener sa crinière poivre et sel sous l'objectif des photographes de la presse régionale. Il a dirigé les Girondins de Bordeaux avec Claude Bez, qui l'a d'ailleurs évincé de son conseil d'administration. A chaque fois que le nom de Malardeau est apparu sur le maillot du onze toulousain dans les années 90, lui rayonnait aimablement dans les tribunes. Son entreprise pèse aujourd'hui 220 millions de chiffre d'affaires. «Elle a pesé jusqu'à 500 millions il y a dix ans, précise-t-il. Mais je ne suis pas un notable toulousain.» Il connaît bien le patron de la Dépêche du Midi et président du PRG, Jean-Michel Baylet. Il cultive ses relations amicales avec le maire UDF de Toulouse, Philippe Douste-Blazy. «Je n'ai pourtant jamais été tenté par une quelconque aventure politique», s'amuse-t-il. La notoriété sportive et régionale du président du TFC a l'air de suffire à son bonheur.

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