Sur les dix-huit Français (neuf joueurs et neuf joueuses) engagés à Wimbledon, quatre, Nathalie Tauziat, Sandrine Testud, Arnaud Clément et Nicolas Escudé, seront présents en seconde semaine, au stade des huitièmes de finale qui se disputent aujourd'hui. L'année dernière, il n'y en avait déjà plus aucun.
Elogieux. Il n'en a pas fallu plus pour que, dans son édition d'hier, le Times se fende d'un article élogieux à ce très flatteur résultat d'ensemble, expliquant que le tennis était en France un sport bénéficiant d'un travail en profondeur depuis une trentaine d'années, alors qu'il est resté un jeu de société en Grande-Bretagne. Et de rappeler au passage que c'est le Français Patrice Hagelauer, l'ancien entraîneur de Yannick Noah, qui a été appelé il y a deux ans par la fédération anglaise, pour essayer de copier l'exemple français.
Nul n'est prophète... et ce redressement des bustes tricolores sur l'herbe de Wimbledon succède, en tournoi de Grand Chelem, à des prestations moroses sur la terre battue de Roland-Garros. A peine requinquées par l'accession en demi-finale de Sébastien Grosjean, après un succès de prestige face à Andre Agassi. Il est vrai qu'entre Paris et Londres, il y a eu la première finale sur gazon de sa carrière de Fabrice Santoro à Halle (Allemagne), la victoire de Nathalie Tauziat à Birmingham (Angleterre). Per for mances dont on peut dire avec soulagement aujourd'hui qu'elles avaient, en quelque sorte, annoncé le Wimbledon de cette année.
Décontraction. Quid