Des quatre Français encore en lice hier matin en huitièmes de finale des Internationaux de Grande-Bretagne, il n'en reste plus que deux. Nathalie Tauziat, qui a battu la Thaïlandaise Tamarine Tanasugarn, 6-3, 6-2. Et Nicolas Escudé (n° 24), sorti grandi d'un long bras de fer victorieux avec l'Australien Lleyton Hewitt (n° 5): 4-6, 6-4, 6-3, 4-6, 6-4. Escudé, qui au passage a interrompu une série de treize victoires consécutives de Lleyton Hewitt, semble taillé sur mesure pour le tennis sur herbe. En quart de finale, il affrontera, demain, Andre Agassi (n° 2), qui a battu l'Allemand Nicolas Kiefer 6-3, 7-5, 7-5.

Dès aujourd'hui, Nathalie Tauziat, tête de série n° 9, rencontrera l'Américaine Venus Williams (n° 2), tenante du titre. «Maintenant, mon tournoi commence. Et je vais récupérer pour être à 100 % face à Venus Williams», a-t-elle promis hier. Finaliste ici en 1998, et quart de finaliste pour la quatrième fois, Nathalie Tauziat aime ce gazon de Wimbledon, qui le lui rend bien.

La série tricolore avait mal débuté. Sandrine Testud (n° 15) se faisait prestement renvoyer aux vestiaires, après un cuisant 6-1, 6-2, infligé par l'Américaine Jennifer Capriati (n° 4). En quart, Capriati rencontrera Serena Williams (n° 5), pour une sérieuse bagarre. Où Capriati, vainqueur des Internationaux d'Australie et de France, devra batailler pour passer, en force bien sûr.

Dans le tableau masculin, le Russe Marat Safin (n° 4), que l'on estimait pas très en forme, n'a pas été plus tendre avec A