Vendredi à Moscou, le Comité international olympique désignera, entre Paris, Toronto, Pékin, Istanbul et Osaka, la ville qui accueillera les JO d'été 2008. Tour d'horizon des candidatures.
Jacques Chirac veut les JO à Paris. Rien n'a pu con vaincre le cher voyageur que ceux de 2008, quatre ans après Athènes, n'étaient pas forcément les plus faciles à décrocher pour une ville européenne. Il y a quinze jours, à l'occasion de son déplacement officiel dans la Russie de Vladimir Poutine, le président de la République a rogné sur son agenda pour défendre les couleurs de «Paris 2008» auprès des représentants du comité olympique russe. En 1985 déjà, alors simple mai re, il avait plaidé pour sa ville pour les JO de 1992 face à la Barcelone de Juan Antonio Samaranch. La cité du Catalan, patron de l'olympisme, l'avait emporté haut la main. Mais au CIO on se souvient encore du speech «brillant» de «monsieur Chirac», salué par une standing ovation de plusieurs minutes.
Cavalier émérite lorsque cela paie, le Président a donc renfourché son dada, retrouvé un milieu et des «valeurs» qui lui sont plutôt favorables: le sport, les athlètes de haut niveau, la compétition. Un bon tremplin de campagne électorale. Si l'idée appartient à Jacques Chirac, l'initiative de la candidature revient à Jean Tiberi, épaté par la réussite du Mondial mais, curieusement, l'inspiration première émane de Samaranch lui-même: bien que militant assez ouvertement pour Pékin, le vieux manitou du CIO a encouragé Chir